Comme le rapporte BFMTV, la ministre des Armées, Florence Parly, était en déplacement ce lundi 14 janvier à Mérignac (Gironde), sur le site de Dassault Aviation, pour parapher un contrat à 2 milliards d’euros pour de nouveaux avions de chasse Rafale, les tout récents F4.
Un avion dernier cri
Combien faut-il acheter de Rafale pour que la facture s’élève à 2 milliards d’euros ? Difficile à dire, puisque le nombre d’appareils achetés n’a pas été dévoilé. On sait seulement qu’ils seront livrés à partir de 2023. Dans les colonnes de Sud-Ouest, la membre du gouvernement justifie cet achat par la nécessité pour l’armée française de « maintenir la supériorité des forces aériennes dans des espaces de plus en plus contestés ». Le Rafale F4, avion de chasse dernier cri, est un aéronef connecté capable de mener des opérations en réseau grâce à des données issues des satellites militaires. Il est également équipé d’une technologie de maintenance prédictive basée sur l’intelligence artificielle et le big data.
Florence Parly, ministre des Armées, se rend sur la chaîne d’assemblage Rafale. @florence_parly pic.twitter.com/SgTHYhPqcF
— Dassault Aviation (@Dassault_OnAir) 14 janvier 2019
La commande de ces appareils fait partie d’un contrat bien plus important. Florance Parly a en effet rappelé que 30 Rafale F3 avaient déjà été commandés. Trois ont déjà été livrés en 2018, les autres le seront entre 2027 et 2030. Ce contrat est en tout cas une bonne nouvelle pour l’usine girondine, qui emploie 1 400 salariés, et pour les 500 entreprises partenaires du programme Rafale. Selon la ministre, « ce sont 2 500 à 5 000 emplois directs et indirects qui vivront grâce au standard F4 ». Comme l’annonçait le groupe d’armement au 31 décembre dernier, son carnet de commandes comprend 101 Rafale, dont 73 voués à l’export. Durant l’année dernière, 12 ont été livrés, dont trois à l’armée française.