Le Boeing 737-800 en cargo

GE Capital Aviation Services, la division de financement et de location d’avions de GE, prévoit de convertir jusqu’à vingt 737-800NG, AEI Aeronautical Engineers réalisant ces conversions dans ses installations aux États-Unis et en Chine. Le premier 737-800SF sera réaménagé en 2016 en vue de l’obtention d’un certificat de type supplémentaire de la part de la FAA en 2017, et de l’entrée en service de l’avion-cargo en location par la suite. « Nous nous attendons à ce que le 737-800SF soit un pivot de la flotte des transporteurs de fret aérien au cours des 20 prochaines années au moins ; nous avons hâte de travailler avec GECAS et de lui fournir une solution à forte valeur résiduelle pour sa flotte de 737-800 », a déclaré Boeing dans un communiqué. La société de leasing « se réjouit du lancement de son premier programme de conversion d’avions de transport de passagers 737-800 en avions-cargos » par la voix de Christopher Damianos, vice-président directeur Marchés spécialisés chez GECAS ; « nous sommes convaincus que l’avion-cargo 737-800NG sera le meilleur appareil de sa catégorie à des fins de remplacement comme de croissance dans le secteur des avions-cargos à fuselage étroit. » Créé en 2000, le groupe des aéronefs-cargos de GECAS loue actuellement près de 100 avions-cargos à des compagnies aériennes du monde entier. En 2001, GECAS a annoncé qu’elle prévoyait de convertir en avions-cargos des appareils 737-300 et 737-400 faisant partie de sa flotte. En 2002, elle a élargi son programme aux modèles 767-200, et en 2005 elle a commencé à convertir des 747-400 en avions-cargos. Au total, GECAS a loué plus de 60 avions-cargos convertis en transporteurs de fret aérien du monde entier, pour les aider à élargir ou à moderniser leur flotte. Aeronautical Engineers inc. (AEI) est un chef de file mondial dans les activités de conversion des avions passagers en avions-cargos, ainsi que la plus ancienne des sociétés en existence dans son domaine. Depuis la fondation de l’entreprise en 1958, AEI a obtenu plus de 120 certificats de type supplémentaires et a modifié plus de 400 avions en vertu de ces certificats. AEI aide ses clients à prolonger la durée de vie utile de leurs avions et à accroître la valeur totale de leurs actifs et vise constamment à offrir des produits fiables et polyvalents. AEI offre actuellement des services de conversion d’avions passagers en avions-cargos pour les appareils Boeing 737-400, 737-300, 737-200 et MD-80. En outre, AEI offrira fin 2015 la conversion du Bombardier CRJ 200 en avion-cargo, et ensuite, la conversion du Boeing 737-800 en avion tout cargo ou en configuration mixte, en 2017.

J’ai piloté un F-16 – en simulateur

La zone d’activités Les Milles, à Aix-en-Provence, lundi dernier. Il est dix-sept heures, lorsque je passe les portes du centre Aviasim et me dirige vers l’accueil. Quelques instants plus tard, un instructeur me rejoint et me présente le déroulement de l’expérience. Puis je vais enfiler mon uniforme de pilote de chasse ainsi que mon casque pour enfin rallier la zone des simulateurs. Si c’est à bord d’un simulateur que je vais grimper, celui-ci a peu de choses à voir avec un quelconque simulateur PC. Deux cockpits règnent au milieu de la salle. J’embarque à bord de celui qui est allumé. Devant le cockpit, un impressionnant écran courbé donne un panorama à 180 degrés et couvre tout mon champ de vision. Un peu impressionné, je contemple la réplique exacte d’un tableau de bord de F-16, avec ses nombreuses manettes. J’ai même un petit moment de stress face à tous ces témoins lumineux et ces jauges à cadran. Heureusement pour moi l’instructeur est juste à côté pour me tranquilliser. Avec un laser, il désigne les jauges les plus importantes, les réflexes qu’il faut adopter, ou la signification des numéros et symboles apparaissant sur mon viseur. L’homme va droit au but : il a piloté des F-16 pendant presque 15 ans, il sait de quoi il parle. Il est temps de décoller. Manche dans une main, manette d’accélération dans la deuxième… Je suis paré au départ. Go ! A peine le temps de m’en rendre compte que l’appareil a déjà quitté la piste. Une poignée de minutes plus tard, je vole à 800 km/h à onze mille pieds. Grisant. Si le cockpit est sur une base fixe (les simulateurs sur vérins coûtent une fortune), les sensations sont tout de même au rendez-vous. En effet, comme l’écran incurvé envahit tout mon champ de vision, mon corps est convaincu de voler à bord d’un véritable appareil. Le paysage, très réaliste, aide aussi pas mal à l’immersion. Tout à coup, un bip attire mon attention : le radar m’avertit que trois ennemis approchent ! Il est temps pour moi de me secouer. D’autant qu’ils ont déjà commencé à tirer ! Cette expérience était inoubliable, et je ne suis pas déçu d’avoir franchi le pas. Et, à bien y réfléchir, je suis content qu’il n’y ait pas eu de vérins. Je me suis senti un peu nauséeux à la sortie de l’appareil. Si le cockpit avait été agité durant le dogfight, je crois que je serais ressorti verdâtre.

Emirates choisit Rolls-Royce pour son A380

Le groupe britannique Rolls-Royce va fournir les moteurs d’avions pour 50 Airbus A380 pour le compte de la compagnie du Golfe Emirates, un contrat de 9,2 milliards de dollars (8,5 milliards d’euros). Rolls-Royce a indiqué ce vendredi 17 avril avoir décroché auprès d’Emirates un contrat de 9,2 milliards de dollars (8,5 milliards d’euros) portant sur la fourniture de moteurs d’avions pour 50 Airbus A380, une annonce qui se traduit par une hausse plus de 1% de l’action du groupe britannique. Ce dernier, qui a accumulé les avertissements sur résultats ces derniers mois, a précisé qu’il s’agissait du plus gros contrat de son histoire. C’est la première fois qu’Emirates, compagnie aérienne basée à Dubaï, choisit des moteurs Rolls-Royce pour ses très gros porteurs. Jusqu’ici, elle faisait uniquement appel à Engine Alliance, une coentreprise entre General Electric et Pratt & Whitney, pour ce type d’avions. Vers 12h10, le titre Rolls Royce avançait de 1,33%, affichant l’une des plus fortes hausses de l’indice Stoxx 600.

La Venise du Périgord depuis les airs

Il y a quelques mois, je me suis rendu dans la région périgourdine pour y effectuer, avec un couple d’amis, un vol en montgolfière (un étrange et fabuleux cadeau qui leur avait été offert par leur famille). A cette occasion, j’ai découvert une fascinante petite ville, aussi bien depuis les airs que depuis la terre : Brantôme. Brantôme semble bien nichée dans un virage, dans une boucle serrée du cours de la Dronne. Pour être plus précis encore, disons que ce n’est pas en bord de rivière que furent bâties ces maisons, mais au coeur même de ce cours d’eau. Brantôme est en grande partie installée sur une île, entourée de part et d’autre par les eaux de la Dronne qui forment deux bras enserrant tendrement le village et protégeant vaillamment ses habitants. Mais attention, cet îlot n’était ni imprenable ni inaccessible. Plusieurs pont le reliaient et le relient encore à la terre ferme, aux rivages et notamment à la célèbre abbaye. Car au premier rang des trésors qu’offre cette Venise du Périgord figure son ancienne abbaye, fondée par Charlemagne lui-même ! En l’an 769, celui qui n’était pas encore empereur d’Occident choisit d’y déposer là les reliques d’un enfant martyr, saint Sicaire.
Ce premier et lointain édifice a été littéralement saccagé lors des invasions normandes. Cette fois-là, la rivière n’avait pas joué son rôle de défense et s’était même retournée contre ses habitants. En effet, les Vikings utilisaient les cours d’eau comme moyen de communication, et arrivèrent sans encombre devant l’abbaye. Après leur passage meurtrier et destructeur, les campagnes de reconstruction se sont multipliées. Il faut voir aujourd’hui le célèbre clocher de l’église abbatiale construit au XIe siècle sur un rocher, mais aussi le cloître datant du XVIe siècle, ainsi que les vestiges du premier monastère aménagé dans le pied de la falaise, avec notamment le bas-relief représentant le Massacre des Innocents, datant du XIIIe siècle. Dans les anciens bâtiments réservés aux moines, le musée Fernand-Desmoulin présente l’oeuvre de cet illustre graveur du XIXe siècle.
Si je semble aussi bien connaître la ville, ce n’est pas tant pour l’avoir arpentée (quelques heures à peine tout au plus) que pour m’être longuement renseigné sur sa richesse et son histoire. En effet, après l’avoir visitée, j’ai éprouvé pendant quelques semaines l’envie… d’y emménager ! Je crois que cette ville représente une sorte de paradis préservé pour toute personne habitant dans une grande ville : il est impossible d’arpenter ses rues paisibles, de visiter son église en partie troglodyte, de longer ses jolis canaux, sans que la pensée ne vous traverse de vous y installer, de changer du tout au tout de vie. Voilà une ville dangereuse à visiter pour tout citadin…
Si les vols en montgolfière vous tentent davantage, je suis désolé de devoir vous apprendre que c’est impossible, ou qu’il vous faudra devoir faire preuve de patience pour prendre votre envol : la saison des montgolfières n’a lieu que d’avril à octobre. A découvrir sur ce site qui vous propose ce baptême en montgolfière.

De plus en plus dur pour Air France

Après avoir révisé à la baisse ses prévisions comptables pour l’année 2014, le groupe Air France-KLM ne compterait pas prendre livraison de Boeing 777 avant deux ans. Air France-KLM a réduit ces derniers jours de 200 millions d’euros ses prévisions de résultats avant impôts et amortissements, un résultat largement imputable aux deux semaines de grève des pilotes d’Air-France (la plus longue de son histoire) et à la faiblesse des ventes sur long-courrier, selon le groupe franco-néerlandais. Pierre-François Riolacci, chef de la direction financière du groupe, a ainsi annoncé vouloir « réexaminer à la baisse les investissements, ce qui impliquera clairement notre flotte ».

Ainsi, alors qu’Air-France prévoyait de recevoir 5 B777 en 2015, un certain nombre de B777 vont être reportés à 2016 au plus tôt, leur nombre n’ayant pas été confirmé officiellement. Ce report de livraison a aussi été facilité par la baisse d’environ 50 % du prix du carburant, le baril de pétrole brut passant de 115 dollars en juin dernier à 60 dollars aujourd’hui.

C’est la troisième révision à la baisse de ses profits cette année après celle de juillet dernier en raison de surcapacités sur les routes vers l’Amérique du nord et l’Asie, et en octobre dernier, après la grève des pilotes qui lui a coûté la bagatelle de 500 millions d’euros. « En intensifiant considérablement nos efforts de réduction des coûts et en adaptant ses plans d’investissement, Air France-KLM peut gagner en ressources et être bien préparé à attaquer 2015 malgré un environnement concurrentiel difficile », a expliqué Alexandre de Juniac, patron du groupe, dans un communiqué.

AirTran dans le giron Southwest

C’est officiel après le dernier vol de AirTran Airways sous sa propre marque, AirTran Airways et Southwest Airlines ne font désormais plus. Suite à un accord datant de septembre 2010, Southwest Airlines, la pionnière des compagnie low cost américaines, finalisait l’achat de sa consoeur américaine AirTran Airways, quatre fois plus petite qu’elle, pour 1,5 milliard de dollars en mai 2011. Ce dimanche 28 décembre, le chapitre final de son intégration est définitivement clos avec le dernier vol officiel d’AirTran entre Atlanta et Tampa en Floride,qui était aussi la première route qu’elle a opéré à ses débuts en 1993 -elle s’appelait alors Valujet.

L’accord a permis à Southwest Airlines de croître rapidement pour devenir incontournable, AirTran possédant à la signature de l’accord, une flotte de 88 Boeing 717 et 52 Boeing 737-700. Ainsi, depuis quatre ans, ses revenus ont augmenté de 57 %, son effectif de 31 % pour un bénéfice d’exploitation en hausse de + 112 %. « Nous avions un objectif de synergies de 400 millions de dollars pour 2013, chiffres que nous avons atteint. Nous allons désormais dépasser cet objectif, a déclaré Gary Kelly, PDG de Southwest. Vous ajoutez cela aux bénéfices qu’ils faisaient déjà, et cela devient une contribution très, très importante aux résultats de Soutwest Airlines. » La fin des opérations d’AirTran coïncide d’ailleurs à une période faste pour Southwest Airlines. La pionnière des low cost américaines – elle a commencé ses opérations en 1971- a engrangé 946 millions de dollars de bénéfices sur les neuf premiers mois de l’année 2014, les analystes prévoyant 400 millions de dollars supplémentaires sur le dernier trimestre 2014. En 2015, ils s’attendent à ce que Southwest totalise 1,9 milliard de dollars de bénéfices.

Southwest Airlines tenait absolument à s’emparer d’AirTran en raison de la qualité de son réseau au nord-est et à l’est des Etats-Unis, en particulier à Atlanta et à l’aéroport Reagan de Washington, afin de mieux attaquer les Delta Air Lines et US Airways.

De l’hélico et de la culture

La semaine dernière, je me suis rendu en Corrèze avec un ami, qui tenait absolument à ce que je l’accompagne pour son baptême en hélicoptère. Etrange situation : mon ami rêvait d’effectuer ce vol mais était terrifié ; je n’étais pas intéressé par le vol, mais n’ai jamais eu peur des transports aériens. Résultat ? J’ai davantage profité de l’expérience que lui ! D’autant que j’ai pu, à cette occasion, découvrir depuis les airs un lieu hautement fascinant : le château de Pompadour ! Autant le dire d’entrée de jeu : les lieux en imposent immédiatement. Et ce, qu’on s’en approche depuis les airs ou depuis la terre. La puissance dégagée par le château de Pompadour est impressionnante. Les deux grosses tours qui encadrent l’entrée ne sont que les prémices d’une magnifique construction. Le temps et les hommes se sont épaulés pour reconstruire, agrandir et modifier cet ensemble ! L’histoire du lieu est elle aussi fascinante, pour qui apprécie l’histoire de France. Car le château et les terres de Pompadour ne sont pas entrés comme cela, par hasard, dans l’histoire, avec la célèbre marquise du même nom ! Bien avant elle, les Pompadour ont fait parler d’eux ! Dans le village, le vieux château féodal a été reconstruit au XVe siècle avant de subir quelques dégâts au moment de la Révolution. Mais la partie qui subsiste aujourd’hui est fière, avec ses grosses tours rondes, ses terrasses, ses fossés et ses mâchicoulis. Ce château a pendant longtemps été la propriété de l’une des plus grandes familles du Limousin, jusqu’au XVIIIe siècle. La famille Hélie de Pompadour a offert nombre de ses membres à la cause de nos rois. Mais cette honorable maison de Pompadour s’est éteinte définitivement en 1726, à la mort de son ultime descendante, la marquise de Hautefort. C’est alors que le château, la terre et le nom ont été rachetés par le roi Louis XV qui offrit le tout… à Jeanne Lenormant d’Etiolles, devenue pour l’éternité la marquise de Pompadour. C’est dans ce cadre historique et politique, sur les terres du château de Pompadour, que le roi Louis XV décida, en 1761, d’installer un haras royal avec des étalons de race orientale et arabe. Après la Révolution, c’est Napoléon Ier, grand consommateur de chevaux pour ses guerres, qui rétablit les haras nationaux et en réorganisa l’administration en 1806. Dans ce cadre unique, le château, le haras, qui se trouve en face, et le champ de course de Pompadour forment encore, de nos jours, un magnifique écrin pour la conservation des plus belles races de chevaux. Cette petite excursion aérienne m’a ravi. Il est rare de pouvoir cumuler sensations et découverte culturelle. Je pense même essayer de me faire offrir un autre vol pour mon anniversaire… Si cette expérience vous tente, suivez le lien pour faire votre baptême en hélicoptère dans ce très beau cadre.

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Reconnaissance de l’ENAC

L’ENACENAC L’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC), est placée sous la tutelle du ministre chargé de l’aviation civile. Elle rassemble des activités de formation et de recherche en ingénierie aéronautique, navigation aérienne et pilotage avions. et l’Association Internationale des Transporteurs Aériens (IATAIATA International Air Transport Association. L’association régit le transport aérien international. ) ont passé un accord de coopération pour la délivrance en commun d’un master en opération aérienne pour le compte des compagnies aériennes. Cet accord prévoit également la mise en place de futurs programmes entre ces deux organisations. Par ailleurs, l’école française s’est vue remettre par l’OACIOACI L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) est une organisation internationale qui dépend des Nations unies. Son rôle est de participer à l’élaboration des normes qui permettent la standardisation du transport aéronautique international. le certificat de Centre régional d’excellence et de formation. Elle rejoint ainsi le cercle très fermé des institutions (quatre seulement dans le monde) qui jouissent de cette certification. Par cette reconnaissance, l’ENAC reçoit le mandat de concevoir et de délivrer des cours au nom de l’OACI.

L’armée de l’air recrute

L’équipe de voltige de l’armée de l’air (EVAA) est en phase de recrutement. Suite au départ de François Le Vot et à l’arrêt de la carrière sportive de Pierre Varloteaux, l’EVAA recherche deux pilotes. Elle en a présélectionné six (moniteurs, chasseurs, transporteurs, hommes, femmes) qui actuellement et pendant trois semaines vont passer une série intensive de tests. Les deux pilotes retenus seront intégrés à l’équipe en janvier, en vue de la saison 2015, une saison qui s’annonce particulièrement remplie avec en point d’orgue, le championnat du monde à domicile, en août, à Chateauroux.